Ouah ! Avalanche de posts vous allez me dire. Oui mais ca fait au moins depuis hier après midi que personne n’est passé chez moi et que je ne suis pas sorti (autant dire une éteeeeeernité). Juste pour dire que je viens de lire un super article sur SoFoot (le meilleur magazine de foot pour les gens qui sont pas des gros beauf). L’article en question est sur le FC Porto. Entre ce club et moi, c’est une looooooongue histoire d’amour, puisqu’elle doit commencer il y a plus de 18 ans, à l’âge où jouer au foot est l’une de ses occupations les plus importantes, si ce n’est la plus. J’ai aussi commencé la programmation très tôt, mais ça c’est une autre histoire.
Elle commença donc un été au Portugal, où mon cousin et moi n’avions comme activité que de taper dans un ballon toute la journée. Le truc à savoir, c’est que nous jouions dans une cour de maison minuscule, qui surplombait une énorme descente qui débouchait sur un jardin puis directement dans la « rivière » (je reviendrais sur la définition de rivière plus tard). Et quand je dis énorme la pente, c’est énorme (trois fois, c’est bon vous avez pigé). Si bien que quand on perdait notre ballon, on courrait comme des fous pour le rattraper. Des fois, il arrivait à descendre tout en bas, mais nous le récupérions dans le jardin, après que le propriétaire nous ait sermonnés pour avoir détruit quelques feuilles de choux au passage. Mais un beau jour, notre ballon tomba dans la rivière. Celle-ci ressemblait plus en une multitude de petits ruisseaux transformés en décharge municipale. En gros, ça ressemblait fortement à l’arrière d’une favela. Autant dire que nous n’avons jamais récupéré notre magnifique ballon en plastique. Du coup, pour nous consoler, le parrain de ma mère m’a offert lors d’une de nos visites en ville un autre magnifique ballon. En plastique. Tout aussi pourri que l’autre. Mais estampillé « FC Porto », avec l’emblème et tout et tout. Putain ce que j’aimais ce ballon. Si je m’en rappelle aujourd’hui, c’en est bien la preuve. Bref, avec ce cadeau, il m’a transmit un patrimoine, une culture. Celle de détester (gentiment) l’ennemi juré lisboète de Benfica bien sur, mais celle d’aimer et de s’identifier à toute une population. Bref, même si aujourd’hui je préfère un club comme celui de Manchester United, le FC Porto reste définitivement pour moi l’un des plus grands clubs de la planète, même si le palmarès international ne suit pas forcément. Et cela ressort bien dans cet article.
http://www.sofoot.com/article-109246-fc-porto-la-fureur-du-dragon-sofoot.html